L’énergie éolienne
Les éoliennes sont-elles dangereuses pour la santé ?
Il convient de rappeler que la supposée dangerosité des éoliennes, est soumise à une distance réglementaire des habitations des plus proches, pour justement éviter tout dommage. De plus, les éoliennes sont conçues pour résister à des vents de 200 km/h et sont arrêtées en cas de tempête. Pour finir, contrairement aux centrales nucléaires qui elles sont largement plus dangereuses, les éoliennes ne sont constituées d’aucun matériau toxique ; elles fonctionnent avec des niveaux de tensions ordinaires et n'émettent pas de radiations.
De plus en 2013 l’ANSES avait indiqué que « les émissions sonores des éoliennes ne sont pas suffisantes pour générer des conséquences sanitaires directes, tant au niveau de l’appareil auditif que des effets liés à l’exposition aux basses fréquences et aux infrasons ».
Les personnes les plus exposés aux infrasons sont les techniciens de maintenance, qui travaillent quotidiennement à proximité immédiate des éoliennes. A ce jour, aucun cas de problème de santé ou de maladie professionnelle n’a été répertorié dans le monde en lien avec les infrasons.
Le rapport de l’ANSES de mars 2017 (280 pages) est téléchargeable au lien suivant: https://www.anses.fr/fr/system/files/AP2013SA0115Ra.pdf
Y'aurait-il un impact sur le prix de l’immobilier ?
La forme de l'éolienne est épurée et simple avec un style revisiter et original. Nous acceptons les lignes à haute tension, les châteaux d'eau et les autoroutes pourquoi critiquer les éoliennes comme outil de développement durable ? Enfin, les éoliennes peuvent être attractives, notamment pour le développement de l'éco-tourisme dans certaines zones.
Les éoliennes nuisent-elles aux oiseaux et aux chauves-souris ?
La recherche sur ce sujet montre que ces événements se produisent rarement en effet de nombreuses études (étude sur l'impact de l'éolien publiée par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) en 2017) ont été menées et les résultats montrent que les éoliennes peuvent tuer de 0 à 7 oiseaux par an. Les lignes à haute tension en tuent des dizaines par kilomètres chaque année. De plus, des mesures peuvent être prises, comme l'arrêt de l'éolienne la nuit pour réduire les risques.
Les éoliennes font-elles du bruit?
Cet argument est fondé sur les premiers modèles qui eux oui était bruyant. Mais aujourd’hui, les constructeurs sont parvenus à contrer ce problème pour ne plus gêner le voisinage et respecter la réglementation acoustique en vigueur. On estime que le niveau sonore d’une éolienne est comparable à celui d’un réfrigérateur pour les éoliennes domestiques, soit, largement supportable quant aux bruits mécaniques des engrenages, ils sont inaudibles à 200 mètres.
Source : L'éolien en dix questions (Ademe)
Les éoliennes émettent moins de bruit qu'une conversation à voix basse. À 500 mètres de distance, soit la distance minimale imposée par la réglementation française entre une éolienne et une habitation, le bruit est généralement inférieur à 35 décibels.
Quels sont les effets bénéfiques de l'implantation d'un parc d'éolien ?
L'énergie éolienne présente de nombreux avantages, dont, par exemple, une énergie 100% naturelle, renouvelable et durable. Cette énergie générée par le vent qui souffle n'est pas connue pour présenter un risque de pénurie, ce qui est différent de l'énergie à base de combustible (énergie nucléaire, énergie thermique ...). Le fait que l'énergie produite par une éolienne soit 100% naturelle signifie qu'elle ne produit aucune pollution car elle ne sera pas rejetée dans l'air après la conversion électrique
De quoi est composé une éolienne?

1. Ailes ou pales d’une éolienne
Les éoliennes modernes sont composées de 2 à 3 pale (ailes), portées par un moyeu constituant le rotor et installées au sommet d’un mât vertical. Les pales de l’hélice d’une éolienne peuvent être en bois lamellé-collé, en plastique renforcé de fibre de verre, ou en métal… Le diamètre qu’elles balaient varie de 40 m à 120 m.
2. La tour ou le mât d’une éolienne
L’hélice de l’éolienne est située en haut d’une tour de 50 m à 110 m. le mât peut être des assemblages de croisillons métalliques, en béton ou en métal.
3. La partie électrique d’une éolienne
Cet ensemble est fixé par une nacelle qui abrite un générateur. Un moteur électrique permet d’orienter le rotor afin qu’il soit toujours face au vent., dans le prolongement de l’axe de l’hélice de l’éolienne. Entre l’hélice et le générateur électrique de l’éolienne se trouve en général un multiplicateur de vitesse, car l’hélice de l’éolienne tourne à des vitesses d’environ 100 à 650 tours min alors qu’un générateur électrique doit être entraîné à environ 1500 à 3000 tours min.
L’énergie solaire
Je ne peux produire de l’électricité solaire que quand il fait beau et chaud ?
C’est faux, une installation photovoltaïque fonctionne en toute saison, à partir du moment où elle reçoit de la lumière. La production solaire dépend de l’énergie lumineuse, par conséquent un panneau solaire produit aussi en cas de pluie ou de ciel nuageux, mais moins qu’au soleil.
Les panneaux solaires peuvent-ils être recyclés ?
Oui, les panneaux photovoltaïques sont recyclables. A l’heure actuelle, les éléments constitutifs sont récupérés à plus de 85 % (Verre, aluminium, silicium). Des progrès restant à accomplir notamment dans le retraitement des plastiques et autres silicones présents.
Les panneaux solaires sont-ils fragiles et risquent-ils de s’abimer, de se casser ? Résistent-ils aux intempéries ?
La certification internationale (IEC161215), obligatoire pour la mise sur le marché des panneaux, impose des tests de résistance, dont la grêle. Très peu de sinistres sont constatés sur les installations.
Cette certification est garante de qualité en matière de stabilité mécanique et de respect des paramètres électriques. Pour répondre à cette norme, les panneaux ont subi des tests de projection de boules de glace. Ils sont donc résistants aux intempéries du type grêle et neige.
Par ailleurs, les panneaux solaires n’attirent pas la foudre.
Quelle est la durée de vie d’un panneau photovoltaïque ?
Les panneaux photovoltaïques ont une durée de vie moyenne de 30 ans. Ils disposent de garanties de puissance solides à long terme (de 90% jusqu’à 12 ans et de 80% jusqu’à 25 ans).
La méthanisation
Quelles matières peut-on méthaniser ?
Une large gamme de matières organiques (ou intrants) peut être traitée par méthanisation :
- les effluents d’élevage (fumiers et lisiers) ;
- les résidus agricoles et certaines cultures dites « énergétiques » ;
- les déchets de l’industrie agro-alimentaire : fruits et légumes, déchets d’abattoirs, déchets d’industries laitières, graisses,... ;
- les déchets de restauration et les biodéchets ménagers ;
- certains déchets d’entretien d’espaces verts et déchets de tontes ;
- les déchets organiques de la grande distribution ;
- les boues d’épuration d’eaux usées urbaines.
Combien y a-t-il d’installations de méthanisation aujourd’hui en France ?
A fin 2012, on dénombre en France plus de 300 sites produisant et valorisant du biogaz, pour une puissance électrique installée de près de 120 MWe, dont :
- 90 installations « à la ferme » ;
- 15 installations « centralisées » ;
- 80 installations dans le secteur industriel ;
- 60 installations en stations d’épuration ;
- 10 installations de traitement des ordures ménagères ;
- 245 centres d’enfouissement des déchets (ISDND : Installations de Stockage de Déchets Non Dangereux) dont 90 valorisent le biogaz capté.
Quels sont les coûts d’investissement pour la création d’une unité de méthanisation agricole ?
Les ordres de grandeur en termes de coût à l’investissement varient notamment selon les déchets utilisés, les contraintes territoriales du lieu de production, le mode de valorisation du biogaz et la puissance de l’installation. Le coût à l’investissement est généralement compris entre 6 000 et 9 000 € par kW électrique installé pour une valorisation du biogaz en cogénération pour des projets agricoles individuels ou collectifs.
Quelles sont les valorisations énergétiques possibles du biogaz produit par la méthanisation ?
Le biogaz produit peut-être, selon les besoins, valorisé selon cinq modes principaux :
- la production de chaleur seule,
- la production d’électricité seule,
- la cogénération (production conjointe de chaleur et d’électricité),
- la transformation en biométhane carburant pour des flottes de véhicules,
- et l’injection en réseau de gaz naturel.